qui avait tué sa femme. » Point Final. Après huit mois de travail, je venais enfin de mettre un terme à mon roman. Il était tard, les Bouliches me démangeaient, je n’avais qu’une seule envie : glander et aller me coucher. Heloya avait enfin découvert qui avait sauvagement mutilé Gertrude à grands coups de massu. Ce salaud de Leardammer, vice-président de danone Corp. était maintenant sous les verrous, et je pouvais enfin les oublier tous, les abandonner au fond de mon ordinateur jusqu’à ce qu’un éditeur daigne leur prêter attention. Les yeux fermés, je goûtai ce moment de tranquillité tant attendu lorsque le téléphone sonna. Surpris, je m’empressai de décrocher : « Pierre-Yann ? » - oui, c’est moi - Espèce de vieille pouffiace, tu vas payer cher … On n’envoie pas Leardammer si facilement sous les verrous. danone Corp a beaucoup de contacts, tu dois le savoir… Regarde derrière une brouette la prochaine fois que tu sors… au cas où quelqu’un t’attendrait. » Leardammer raccrocha. Je restai pantois… Etais-ce une mauvaise blague d’un ami pilo ? Ou était-ce l’heure tardive et les 23 BlueLagoon que je m’étais enfilé pour clore ce torchon ? Je me redressai, arrêtant momentanément de glander. Je secouai la tête pour me débarrasser de la torpeur qui m’envahissait. Se pouvait-il que mes personnages soient réels… que ce vieux fantasme de tout écrivain ait curieusement pris corps pour moi ? Je me retournai vers mon écran pour y apercevoir le visage goguenard de Heloya. A suivre...
… qui avait tué sa femme. » Point Final. Après huit mois de travail, je venais enfin de mettre un terme à mon roman. Il était tard, les Bouliches me démangeaient, je n’avais qu’une seule envie : glander et aller me coucher. Heloya avait enfin découvert qui avait sauvagement mutilé Gertrude à grands coups de massu. Ce salaud de Leardammer, vice-président de danone Corp. était maintenant sous les verrous, et je pouvais enfin les oublier tous, les abandonner au fond de mon ordinateur jusqu’à ce qu’un éditeur daigne leur prêter attention. Les yeux fermés, je goûtai ce moment de tranquillité tant attendu lorsque le téléphone sonna. Surpris, je m’empressai de décrocher : « Pierre-Yann ? » - oui, c’est moi - Espèce de vieille pouffiace, tu vas payer cher … On n’envoie pas Leardammer si facilement sous les verrous. danone Corp a beaucoup de contacts, tu dois le savoir… Regarde derrière une brouette la prochaine fois que tu sors… au cas où quelqu’un t’attendrait. » Leardammer raccrocha. Je restai pantois… Etais-ce une mauvaise blague d’un ami pilo ? Ou était-ce l’heure tardive et les 23 BlueLagoon que je m’étais enfilé pour clore ce torchon ? Je me redressai, arrêtant momentanément de glander. Je secouai la tête pour me débarrasser de la torpeur qui m’envahissait. Se pouvait-il que mes personnages soient réels… que ce vieux fantasme de tout écrivain ait curieusement pris corps pour moi ? Je me retournai vers mon écran pour y apercevoir le visage goguenard de Heloya. A suivre..